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Le blog d'un passionné du Neuvième Âge (ex-Warhammer). Histoires, règles, photos, tutoriels de peinture, rapports de bataille... Bienvenue !

La carte du duc

Groumbahk l’terrib’ ouvrit un œil. Il avait le crâne en compote. Il essaya de rassembler ses derniers souvenirs. Son unité avait chargé les chevaliers humains. Il en avait tué un paquet, dont un avec un gros drapeau. D’autres chevaliers avaient contrechargé sur le flanc de l’unité. Il avait continué à taper comme un dingue. Et puis ses gars avaient fuit. Ils l’avaient emmené dans sa fuite, il trébucha et un cheval lui donna un coup de sabot en passant. Puis rien. Plus rien. Il ouvrit alors son autre œil. Il commença à relever son corps endolori. Une fois debout il scruta le champ de bataille. Il eu juste le temps de voir 3 pégases s’envoler tandis qu’une poignée d’archers prenaient la fuite. Il s’aperçut que le général humain gisait à quelques pas de lui…


***
 

Quelques jours plus tard, après avoir rassemblé sa tribu et marché vers l’est, le chef orque noir arriva dans une clairière au milieu de la forêt. Il s’adressa à ses peaux-vertes « ‘Koutez-moi lé gars. Le chef zom k’on a buté l’aut’ jour, et ben il avait une kart’ sur lui. Et cett’ kart’ j’l’ai déchiffrée ». L’assemblée poussa un « Oooooh » d’ébahissement et des chuchotements commencèrent à émerger. On entendit des phrases comme « L’est balèz’ l’chef, y sait lir’une kart’ » ou « cé pa pour rien k’il est chef ». Groumbahk – fier de lui – attendit un peu avant de continuer « ‘taisez vous et ékoutez les konsign’. La kart’ montr’ qu’il faut kreuser dans l’koin pour trouver la kouronn’ du destin ! Alors au boulot les gars, sortez vous les doigts du kul, prenez des pel’, des pioch’ et kreuser par là, par là et par là ! » Les orques et gobelins ne discutèrent pas les ordres – faut jamais contredire un chef ou alors faut être suicidaire – et commencèrent les fouilles. Groumbahk voulait inspecter en personne l’avancée des travaux. Deux gobelins se chamaillaient pour avoir la même pelle. Le chef de guerre orque noir en embrocha un en passant « tiens, maint’nant t’es tou seul à vouloir cet’ pel’ ». Un peu plus loin un orque cassa sa pelle sur le crâne de son voisin. Voyant que le chef arrivait, il prit rapidement celle de son camarade assommé et se mis rapidement au travail. « Voilà ki est bon, marmonna Groumbahk en direction de son fidèle ami Gorfang Kass’Kouy’
- Ouais, y sont tous au travail. Faut dir’ k’on les a à l’œil !
- Y vaut mieux si y veul’ pa k’j’me mett’ en kolèr’ ». C’est à se moment qu’un cri rauque se fit entendre et qu’une flèche vint se planter en plein dans la bannière, plantée au milieu de la clairière… Les peaux-vertes arrêtèrent net de creuser et certains gobelins se mirent à trembler, prêts à prendre la fuite au cas où. Groumbahk leur ordonna « Bougé pas ! Le premier ki s’bar’ j'le rattrap’ et j’lui pèt’ la gueul’ ! » Il se dirigea, seul vers l’ouest de la clairière. « Alor’ on r’konnait pu ses vieu pot’ ? » lança-t-il en direction des arbres, là où avait été tiré la flèche Un grand orque sortit de sa planque « Ah merd’ Groumbahk ! Kess tu fous là ?
- ‘reusement k’t’as beuglé, répondit l’orque noir en continuant d’avancer, sinon j’t’envoyais mes gars t’botter l’fion ! » Les deux orques partirent d’un rire guttural et s’étreignirent lourdement. « Mon bon vieux Ruglud ! Toujour’ à chercher la fortun’ avek tes gars ?
- Ben ouais mais là on est sur un gros koup… 
- … La kouronn’ du destin, non ? interrompit Groumbahk
- Oh bah ça alor ? Kommen tu l’sais ? » Après avoir accueilli les arbalétriers orques de Ruglud, après avoir remis toutes ses troupes au travail et – surtout – après avoir placé quelques vigies autour de la clairière, Groumbahk expliqua à Ruglud toute l’histoire qui l’avait amené là. Tout à coup un gob revint de son poste « Chef, chef, y’a des zoms bizar’ avec des zoreils pointues, des zabits noirs et ki sent’ mauvais ki approchent d’ici !
- Des zelfs noirs, ici ??? On dirait k’ils ont aussi entendu parler d’cett’ putain d’kouronn’. Bon les gars, en position d’défense ! » Les troupes se regardèrent avec étonnement. Pas un seul n’avait compris l’ordre. Un orque osa quand même demander « Euh… Chef, cé koi la position des fances ?
- Bah cé simpl’ on forme une ligne là et là et on laiss’ passer personn’
- Ah oké, cé simpl’ alors ! »

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