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Le blog d'un passionné du Neuvième Âge (ex-Warhammer). Histoires, règles, photos, tutoriels de peinture, rapports de bataille... Bienvenue !

Jusqu'au dernier

Groumbahk l’terrib’ se lança à la poursuite du général elfe noir en hurlant des insultes : « Bachibouzouk ! Puduku ! P’tit zgueg ! Tarlouz’ ! Tchouk Tchouk Nougat ! Paltoket ! Ikonoklast’ ! »

Cependant l’elfe courait bien plus vite que l’orque noir qui s’arrêta essoufflé. Les elfes noirs avaient pris la fuite à travers la forêt et seuls ses gars restaient sur le champ de bataille. L’orque noir reprit en direction de ses troupes : « On a gagné ! ». Les peaux-vertes rugirent de joie. Le chef reprit « Lé zelfs noirs, y s’sont kassé. Mé si on les poursuit pas maint’nant, y vont rev’nir ! Et y s’ront plus nombreux ! Alor’ ceux ki peuv’ enkor’ s’battre, y z’ont k’a v’nir avek moi !

- Heu, chef, interrompit Morglum Bourrpif, un des plus jeunes orques.

- Ouais ? Koik’y a ?

- Cé mon bras… J’krois k’j’l’ai eskinté.

- Kess tu veux dire ? Tu krois ou t’es certain d’l’avoir eskinté ?

- Bah… J’peux pas êtr’ sûr, chef, passke j’le r’trouve plus. L’est pas dans l’char et aukun des zotr’ gars l’a, dit l’orque avec un air profondément piteux.

- Ekoute t’as l’choix, soit tu kontinues à t’battr’ ‘vek moi, soit tu vas voir le dok médiko. »

Morglum regarda les autres autour de lui. Il ne parvenait pas à oublier ce pauvre Urglum Ub’Kaboum qui avait pris une flèche dans la poitrine : il n´avait plus jamais été le même après que le toubib´ lui ai amputé les deux jambes.

« En fait chef, j´krois k’cé pas mal un seul bras, ch´uis plus léger, ch´pourrais mieux passer dans les trous, tout ça...

- V´la un bon gars, rayonna Groumbahk, ‘koutez moi les zotr’. Ceux ki peuv’ pu s’battre y zont k’à aller voir l’dok médiko, les autres vous venez ‘vek moi.»

Bon nombre de peaux vertes ayant opté pour aller à la baston, Groumbahk décida tout de même de laisser une arrière garde au niveau de la forêt. C’est à Ruglud que revint la charge de diriger tout ce monde pendant son absence. Garcimork, le chaman, resta aussi avec une partie des peaux-vertes qui allait continuer les recherches de la couronne du destin.

 

***

 

Groumbahk et ses gars longèrent la route pour arriver à l’orée de la forêt. Ils s’arrêtèrent à mi-chemin tandis que les gobelins commençaient à s’agiter. Gorfang Kass’Kouy’ demanda au chef orque noir « Cé koi cé truk de chak kôté d’la rout’ ?

- Cé des ruines et… l’orque plissa les yeux, pendant un instant il cru apercevoir une femme à la fenêtre de la maison en ruine. Mais pas une vraie femme, plutôt une espèce d’ombre de femme. Apparemment les autres n’avaient pas vu ce qu’il venait de voir, ses gars étant trop occupés pour boire un coup, pisser un bol, manger un morceau d’elfe ou bien à se chamailler entre eux… il continua sa phrase : … et tout ça me dit rien ki vaill’

- Cé sur j’en ai la chair de poul’.

- Bon les gars, adressa-t-il à ses peaux-vertes, faut s’préparer passke les zelf, y sont sur’ment pas loin, ça pue ici ! »

Les troupes s’organisèrent en quelques régiments et les orques noirs rejoignirent leurs unités. Les orques et gobelins eurent à peine le temps de finir d’organiser une ligne de bataille que les premiers elfes arrivaient déjà de part et d’autre de l’armée. Groumbahk prit une ultime fois la parole afin de lancer l’assaut : « Les gars, j’espèr’ k’vous avez une p’tite place pour l’dessert ! En tout kas, moi jé faim ! Waaaaaaaaaaaaaaagh ! »

Et les troupes de Groumbahk coururent vers les elfes, bien décidés à finir ce qu’ils avaient commencé.

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