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Le blog d'un passionné du Neuvième Âge (ex-Warhammer). Histoires, règles, photos, tutoriels de peinture, rapports de bataille... Bienvenue !

Les chroniques de Bibblebeedle Bloblebee, historien

Bien sûr que j'ai voyagé sur l'ensemble des terres du vieux mondes, des plaines glaciale de la Norska aux déserts brûlants d'Arabie, en passant par les jungles humides de Lustrie. J'ai même exploré le lointain royaume de Cathay... Lors de mes pérégrinations, j'ai rencontrés divers peuples ayant des styles de vie et des croyances peu courantes.

 

Aujourd'hui, je tiens à vous narrer l'histoire d'une région méconnue des terres de l'empire : la Burgondie. Cette région n'apparaît sur aucune carte. Plusieurs explications, toutes aussi farfelues (ou plausibles) les unes que les autres, m'ont été rapportées. Déjà de par sa taille, la Burgondie est loin d'égaler les autres provinces impériales tel le Stirland ou le Middenland. Ensuite la province n'est pas totalement rattachée à l'empire : même si leur peuple croit en Sigmar et reçoit un entraînement militaire similaire aux milices impériales, il semblerait que la Burgondie se proclame indépendante. A tort ? Nul ne le sait vraiment. De plus la région reste discrète malgré ses différents commerces avec l'extérieur. Du coup les maîtres enlumineurs, jaloux ou incultes, omettent (volontairement ou non) la région sur leurs cartes.

 

Quoiqu'il en soit, cette province est située de part et d'autre de l'Aver, à l'est d'Averheim, au sud du Moot et suit la vieille route des nains. La région ne fait ni partie du Stirland, ni de l'Averland (ou en tout cas, elle le prétend), même si elle ne rechigne pas à prêter main forte aux autres provinces de l'empire en cas de coup dur. La région est dirigée par Guerrard Von Vandheim depuis la ville de Ruffheim, qui joue le rôle de capitale. Même si la vie des burgondiens est similaire à leurs homologues impériaux, la région se distingue par quelques points. De part sa position géographique la Burgondie possède les meilleures vignes du vieux monde et le vin qu'elle produit s'exporte un peu partout, non seulement dans l'empire mais aussi jusqu'aux provinces bretoniennes ou même à Kislev où le tsar en est très friand. La proximité du Moot permet d'employer de nombreux halfling dont le sens gustatif (fort développer, est-il utile de le préciser ?) permet d'affiner des grands crus tel que le Chambolle-Montrachet, le Chassagne-Romanée ou encore le Vosne-Musigny. Beaucoup d'halflings cultivent les terres burgondiennes et moult chefs cuisiniers halfling concoctent des spécialités culinaires fort appréciées (et bien exportées) comme les escargots de burgondie, le boeuf burgondien, la fondue burgondienne, le jambon persillé, les oeufs en meurettes ou le poulet Gérard Gaston dont le nom rend hommage à son créateur. De plus, les burgondiens (qui n'ont qu'une parole) ont scellé un pacte avec les nains de la forteresse de Kazad-A-Gorog qui n'hésitent pas à leur vendre de la bière à un tarif dérisoire. Certains nains donnent même un coup de mains aux moines trappistes de l'abbaye de Siteaux qui, non seulement produisent d'excellents fromages(comme le coulant époisse), mais qui brassent une excellente bière burgondienne. Les maîtres brasseurs conservent donc un stock de bière (naine et burgonde) pour leur patrie (et leur propre consommation) avant d'exporter le surplus aux terres voisines (en gardant une bonne commission au passage).

 

Du coup la Burgondie est une province assez riche qui vit sur une bonne exportation de spiritueux et de boustifaille. On retrouve aussi cette distinction au niveau des troupes d'élites, les fils de vignerons étant plutôt destinés à rejoindre les rangs de régiments tels que les joueurs d'épée de la grappe flamboyante ou les chevaliers de l'ordre du tastevin. Bien sûr la formation militaire est plus poussée que celles des soldats ordinaires et les vignerons payent une participation financière pour que leurs enfants bénéficient d'une telle préparation. Concernant les chevaliers, le maître d'arme est Yohann de Pouilloy un écuyer qui vient des terres de Bretonnie et qui a reçu une formation au sein des chevaliers du royaume. Il rencontra Guerrard Von Vandheim, naguère, lors d'une campagne où ils s'étaient alliés aux troupes impériales contre une immense armée du chaos qui menaçait le vieux monde. Les deux généraux sympathisèrent et Yohann tomba sous le charme du mode de pensée (et du bon vin) burgondien. Dès lors, c'est lui qui se charge d'enseigner tout l'art de la chevalerie aux jeunes burgondes.

 

L'armée burgonde n'est pas à prendre à la légère. Avec des uniformes "bandés d’or et d’azur", les soldats reçoivent un entraînement militaire quotidien. La milice locale se spécialise dans la maniement d'une arme : épée, hallebarde ou lance pour ceux qui se destinent à affronter leurs ennemis face à face et arc, arquebuse ou arbalète pour ceux qui préfèrent soutenir leurs compatriotes à une distance plus prudente. Les meilleurs d'entre eux peuvent alors rejoindre les rangs des troupes élitistes que sont les joueurs d'épée et les chevaliers. Nous avons parlé des fils de vigneron mais il faut savoir aussi que les enfants des nobles peuvent rejoindre le corps des fameux pistoliers ou escorteurs dont le rôle consiste avant tout à escorter les convois exportés dans les provinces alentours. En période de guerre, ils mettront leurs talents de tireurs au service de leur patrie et constitueront une épine dans le pied des imprudents qui s'approcheront trop près d'eux.

 

Parlons un peu des machines de guerre. Ruffheim, la capitale, possède une grande fonderie sur le bord de l'Aver ainsi qu'une grande école d'ingénieur dont l'enseignement est distillé par un nain. Ainsi la capitale possède une batterie de machine de guerre qu'elle envoie en renfort dans toute la Burgondie quand le besoin s'en fait sentir. Canons, mortiers, canons à répétition feu d'enfer, batteries tonnerre de feu et même tanks à vapeur sont donc monnaie courante dans les forces burgondes.

 

En cas de coup dur, les vaillants hommes de Burgondie peuvent être recrutés. Paysans, boulanger ou même halfling empoignent alors leurs armes (allant de la fourche aux couteaux de cuisine) afin de former des régiments de soutien. Les moines trappistes peuvent aussi sortir de leurs abbayes et ceux qui ont eu un enseignement militaire constituent des prêtres-guerriers qui savent stimuler les hommes afin qu'ils libèrent toute leur haine sur leurs ennemis. Lorsque la guerre éclate, des hordes de flagellants rejoignent au combat les prêtres-guerriers. Ces démens combattront jusqu'au dernier, démontrant ainsi que la fin, tout au moins la leur, est proche...

 

C'est ainsi que fonctionne la Burgondie, patrie idyllique de Guerrard Von Vadheim. Sa position géographique fait que les hommes de cette terre se battent souvent contre des peaux-vertes ou des hommes-bêtes qui assaillissent leurs villages tout en aidant leurs voisins alliés impériaux et nains dans leurs guerres contre le chaos ou les hommes-rats. Malgré ces luttes fréquentes, inhérentes au provinces du vieux monde, le peuple burgonde est plutôt bon-vivant, heureux de vivre et fidèle, leur parole étant sacrée...

 

Voilà. Vous savez à peu près tout sur ce peuple acceuillant. Il me tarde d'y retourner afin de profiter de leurs spécialités locales !

 

 

Bibblebeedle Bloblebee

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