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Le blog d'un passionné du Neuvième Âge (ex-Warhammer). Histoires, règles, photos, tutoriels de peinture, rapports de bataille... Bienvenue !

La défense de Kazad-A-Gorog

« Gloïn Fingarsen ?

- Présent.

- Thorgil Lamenfeu ? »

Un silence lourd planait sur le grand hall où les nains étaient réunis. Le seigneur répéta : « Thorgil Lamenfeu ? ». Mais personne ne répondit. Le seigneur raya le nom de son compagnon sur sa liste, sans laisser transparaître la tristesse de son cœur. Il connaissait chaque nain de la forteresse de Kazad-A-Gorog. Il avait partagé un moment, une bière, avec chacun d’entre eux et aujourd’hui il pleurait silencieusement la mort de ses frères.

En effet, la forteresse était en proie à des attaques récurrentes de peaux-vertes. Aujourd’hui encore ils avaient subit un affront qui avait couté la vie à de nombreux nains, même si de beaucoup d’ennemis furent aussi mis à terre. À la différence des nombreux peaux-vertes qui n’avaient cure de leurs pertes au combat, chaque nain qui tombait laissait la cicatrice de la perte d’un ami à ceux qui survivaient. Mais les nains ne se laissaient pas envahir par le désespoir et chaque combat attisait la haine envers les tribus d’orques et de gobelins qui tentaient d’envahir la forteresse. Même s’ils n’étaient qu’une poignée, chaque nain était déterminé à empêcher la chute de Kazad-A-Gorog, la fière cité de leurs ancêtres, dont la fructueuse mine d’or et de mithril était le fruit de convoitise de leurs ennemis. Graald le rancunier, ayant terminé son lourd décompte funèbre, s’adressa à ses troupes : « Mes amis, le fier peuple nain a aujourd’hui encore repoussé ces sales grobis même si nombre de nos frères sont tombés au combat. Maintenant ils contemplent la grande forteresse de Grungni qui doit les féliciter pour leur bravoure et leur détermination à défendre notre royaume. C’est en leur mémoire que nous nous recueillons aujourd’hui et que nous allons continuer le combat. Je fais le serment que Kazad-A-Gorog ne tombera pas tant qu’un nain sera vivant ici ! » Une grande acclamation emplit le hall dont l’écho résonna sur les parois en faisant légèrement trembler les grand piliers de la salle. Graald reprit : « Mes amis, la journée a été longue, reposez-vous, reprenez des forces car nous ne savons pas quand sera le prochain assaut. Quand il arrivera, je veux leur faire comprendre par le poids de nos marteaux et le tranchant de nos haches qu’aucun d’entre eux n’arrivera à nous faire reculer ! » Le seigneur fut acclamé de plus belle par ses guerriers, dont l’opiniâtreté à défendre la forteresse n’était plus à prouver. Graald savait qu’il pouvait compter sur son peuple...

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